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le rapport récent de la cour des comptes du sénégal, couvrant la période de 2019 à mars 2024, met en lumière de nombreuses anomalies budgétaires et comptables qui préoccupent tant les experts que le grand public. ce document révèle que les dépenses fiscales en 2021 ont atteint 952,7 milliards de francs cfa, selon senenews.com, ce qui souligne l’importance des fonds publics gérés par l’état et la nécessité d’une surveillance accrue.
Anomalies budgétaires et irrégularités comptables
le rapport souligne que la gestion des finances publiques présente des irrégularités notables. il est notamment reproché aux autorités de procéder à des rattachements irréguliers de recettes et à des transferts opaques de fonds publics, d’après fr.apanews.net. ces pratiques, qui s’écartent des normes de transparence attendues, remettent en question la rigueur des mécanismes de contrôle interne. cette opacité dans la gestion financière pourrait, à terme, compromettre la stabilité économique du pays.
Augmentation des restes à recouvrer
le document indique également une progression marquée des restes à recouvrer, qui sont passés de 308,53 milliards de francs cfa en 2019 à 408,2 milliards en mars 2024, toujours selon fr.apanews.net. cette hausse significative met en évidence des difficultés persistantes dans la collecte des créances dues à l’état. de surcroît, l’omission d’une somme importante en créances douanières, accentue les inquiétudes quant à la transparence des opérations financières.
Ecarts majeurs et appel à la transparence
la cour des comptes a mis en évidence sept écarts majeurs par rapport aux chiffres officiels fournis par le gouvernement. parmi ces écarts, on note notamment une sous-estimation du niveau d’endettement et l’absence d’intégration du service de la dette bancaire dans les calculs officiels. ces révélations renforcent l’appel à une gestion plus rigoureuse et transparente des finances publiques, indispensable pour restaurer la confiance des citoyens.
Implications économiques et conclusion
ce rapport intervient dans un contexte où le premier ministre ousmane sonko a récemment évoqué une situation économique critique héritée par le nouveau gouvernement. l’analyse de la cour des comptes vise ainsi à imposer une reddition des comptes stricte dans le secteur public sénégalais, garantissant une meilleure gestion des ressources et, par conséquent, une stabilité économique renforcée pour le pays.