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Un atelier civil-militaire portant sur la préservation des biens culturels a été inauguré ce mardi à Dakar, sous l’égide de l’UNESCO. Cet événement, inscrit dans le cadre de la Convention de La Haye de 1954, se déroule du 28 au 30 janvier 2025 au Cercle Mess des Officiers Colonel Emmanuel Gomis. Il rassemble des personnels militaires et des experts en patrimoine venus de huit pays africains.
Une responsabilité collective
Lors de cette rencontre, Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a rappelé que les forces de défense et de sécurité doivent jouer un rôle essentiel dans la prévention des menaces pesant sur les biens culturels.
« Le thème de cet atelier est particulièrement pertinent à une époque où les conflits, les trafics illicites et les défis environnementaux mettent en péril notre patrimoine culturel. Ces biens, qu’ils soient matériels ou immatériels, témoignent de notre histoire commune et sont les piliers de notre identité en tant que peuple africain », a déclaré la ministre.
Une approche collaborative
La ministre a également souligné la nécessité d’une coopération étroite entre les acteurs civils et militaires, ainsi qu’entre les institutions nationales et internationales. Elle a insisté sur l’importance du respect des conventions internationales, notamment la Convention de La Haye de 1954 et son deuxième protocole de 1999, pour la protection des biens culturels en période de conflit.
« La sauvegarde du patrimoine culturel n’est pas une mission réservée à un seul secteur. Elle exige une approche globale et coordonnée », a-t-elle affirmé.
En conclusion, Khady Diène Gaye a exhorté les forces de défense et de sécurité à s’engager pleinement dans la prévention du pillage, de la destruction et du trafic illicite des biens culturels, tout en créant des mécanismes adaptés aux réalités du continent africain.