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La République Démocratique du Congo traverse une crise majeure dans sa région orientale. Le groupe armé M23, accusé d’être soutenu par le Rwanda, a pris le contrôle de Goma, une ville stratégique plongée dans le chaos. Tandis que Bukavu craint une attaque imminente, la communauté internationale appelle à un cessez-le-feu urgent.
Conflit armé : goma sous occupation
La situation à Goma, capitale du Nord-Kivu, est critique depuis la prise de contrôle par le M23 après des combats ayant causé au moins 2 900 morts selon l’ONU. L’administration locale est paralysée, les banques sont fermées et les habitants peinent à accéder à leurs fonds. Malgré l’instauration d’une administration parallèle par les rebelles, la gestion des services essentiels reste inefficace.
Des files interminables se forment devant les rares agences bancaires opérationnelles, alors que la pénurie de liquidités complique encore la vie quotidienne.
la menace plane sur bukavu
Plus au sud, la ville de Bukavu se prépare au pire. Les habitants vivent dans une peur constante, certains choisissant de fuir vers la frontière rwandaise voisine. Les écoles ont suspendu leurs activités par précaution.
Le président congolais Félix Tshisekedi et Paul Kagame, président du Rwanda, participent à un sommet en Tanzanie pour tenter d’apaiser la situation.
inquiétudes internationales et appels au cessez-le-feu
L’ONU a exprimé une vive inquiétude face à l’escalade militaire. Les accusations de violations des droits humains se multiplient contre toutes les parties impliquées. Kinshasa dénonce un soutien actif du Rwanda au M23 pour exploiter les ressources naturelles de la région, tandis que Kigali rejette ces allégations.
L’issue de cette crise repose en grande partie sur les efforts diplomatiques en cours en Tanzanie. La région demeure suspendue à des décisions pouvant influer sur l’avenir du conflit et ses conséquences dramatiques.
