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La découverte de dégradations sur plusieurs dizaines de sépultures du Tata sénégalais de Chasselay, une nécropole dédiée aux Tirailleurs sénégalais, a provoqué une vague de condamnations.
Un acte honteux condamné par les autorités
Le Président de la République a exprimé son indignation sur X, qualifiant ces actes de « honte et indignité ». Il a rappelé que « les Français savent ce qu’ils doivent aux Tirailleurs sénégalais ». La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a assuré que l’État déploie tous les moyens pour une restauration rapide du site. Patricia Miralles, ministre déléguée chargée des Anciens combattants, a quant à elle dénoncé une « insulte à notre mémoire », soulignant que « s’attaquer à nos morts, c’est s’en prendre à la France elle-même ».
Outre les dégradations de plaques de sépultures, des inscriptions évoquant des pratiques « vaudou » ont été peintes sur les murs du site, où reposent 196 combattants africains morts pour la France.
Hommage à une contribution historique
Les Tirailleurs sénégalais ont joué un rôle crucial dans les deux guerres mondiales. Emmanuel Macron leur a récemment rendu hommage lors des commémorations du 80e anniversaire de la Libération de la France. Le Président français avait également reconnu en novembre dernier le « massacre » de Thiaroye en 1944, un geste salué comme une avancée vers la vérité par le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye.
Ce vandalisme est une atteinte directe à un symbole de mémoire collective, rappelant l’importance de protéger et de perpétuer l’héritage de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté.