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Depuis son plus jeune âge, Ndèye Arame Touré portait le hijab, de la maternelle jusqu’à la terminale. Cependant, son expérience en France, à l’université Paul Cézanne, a bouleversé cette pratique. Face aux restrictions imposées par certains enseignants qui lui refusaient l’accès aux salles de classe avec son voile, elle a fini par l’abandonner progressivement sur les conseils de son père. À son retour au Sénégal, cette habitude a totalement disparu.
Un retour mûrement réfléchi
Avec le temps, guidée par sa spiritualité et encouragée par son entourage, elle a ressenti le besoin de renouer avec cette tradition vestimentaire. Depuis novembre dernier, elle porte à nouveau le hijab, et témoigne des changements positifs que cela a apportés à sa vie :
- Plus de paix intérieure et de respect : Elle observe une évolution dans les interactions sociales.
- Une foi renforcée : Cette décision a nourri sa volonté de progresser spirituellement.
- Des émotions mêlées de regret : Elle confie avoir tardé à prendre cette décision, regrettant de ne pas l’avoir fait plus tôt.
Une influence maîtrisée sur sa carrière
Concernant son métier, Ndèye Arame Touré assure que ni ses supérieurs à la RTS ni son audience ne l’ont jugée en raison de ce choix vestimentaire. « Mes compétences journalistiques priment sur mon apparence », affirme-t-elle. Son engagement à informer et partager le savoir demeure intact.
Le hijab : bien plus qu’un vêtement
Pour elle, porter le hijab va au-delà de l’apparence. C’est un mode de vie ancré dans des valeurs essentielles telles que :
- L’intégrité
- Le respect des autres
- L’humilité
- La droiture
Aujourd’hui, elle espère pouvoir garder cette pratique toute sa vie, incarnant une femme moderne, instruite et en accord avec ses croyances profondes.
