L’Afrique veut rattraper son retard en intelligence artificielle

L'Afrique veut rattraper son retard en intelligence artificielle

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L’Afrique aspire à combler son retard en matière d’intelligence artificielle (IA) pour ne pas rester en marge de la révolution technologique mondiale.

des opportunités pour le continent

L’IA offre des perspectives prometteuses pour l’Afrique, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’agriculture. Elle pourrait aider à pallier les insuffisances des systèmes éducatifs et sanitaires, améliorer les rendements agricoles et faciliter l’accès aux services financiers pour une population majoritairement non bancarisée.

des initiatives en cours

Conseil africain de l'IA

Des initiatives telles que le futur « Conseil africain de l’IA », annoncé par Smart Africa, visent à promouvoir l’utilisation des nouvelles technologies sur le continent. Ce conseil devrait être officiellement lancé lors du Sommet mondial sur l’IA en Afrique, prévu début avril à Kigali, au Rwanda.

des défis persistants

Malgré ces efforts, l’Afrique subsaharienne reste la région la moins bien équipée en infrastructures numériques, selon l’indice 2023 de degré de préparation à l’IA d’Oxford Insights. Le continent héberge moins de 2 % des data centers mondiaux, essentiels pour traiter les vastes quantités de données nécessaires aux applications basées sur l’IA. De plus, seuls 5 % des talents africains du secteur ont accès aux ressources nécessaires pour effectuer des tâches complexes.

des perspectives encourageantes

Néanmoins, des évolutions positives sont observées, telles que l’adoption rapide de nouveaux services numériques par une population jeune et croissante, le développement de formations spécialisées à travers le continent, et la multiplication de projets autour de la fibre optique et des data centers soutenus par des acteurs privés et des grandes entreprises technologiques.

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