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L’administration de Donald Trump a réagi à l’émotion exprimée par Selena Gomez après les récentes expulsions massives d’immigrants illégaux. Accusant l’actrice et chanteuse de faire preuve d’empathie déplacée, la Maison Blanche a diffusé une vidéo pour défendre sa politique d’immigration.
La vidéo diffusée par la Maison Blanche
En réponse aux préoccupations de Selena Gomez, la Maison Blanche a publié une vidéo mettant en avant trois femmes, Kayla Hamilton, Jocelyn Nungaray et Rachel Morin, qui auraient été tuées par des immigrants sans papiers. Cette vidéo, accompagnée de messages des mères des victimes, s’adressait directement à l’actrice et à d’autres personnalités opposées aux mesures de contrôle à la frontière.
Les légendes sur la vidéo affirmaient : « Kayla Hamilton, Jocelyn Nungaray et Rachel Morin ont été tuées par des immigrants illégaux. Leurs mères courageuses ont des choses à dire à @SelenaGomez et à ceux qui s’opposent à la sécurisation de nos frontières. »
L’émotion des mères des victimes
Les mères des victimes, Alexis Nungaray, Tammy Nobles et Patty Morin, ont exprimé leur douleur tout en accusant Selena Gomez d’encourager la sympathie envers des individus sans papiers. Patty Morin a dénoncé l’inaction d’autres personnes face aux souffrances des victimes, en soulignant : « Personne ne s’est levé, sauf nous, les mères, pour demander justice pour nos enfants. » Elle a aussi salué les actions de Donald Trump pour renforcer les politiques d’immigration depuis son retour au pouvoir au début du mois.
La réaction de Selena Gomez et les tensions
Selena Gomez, d’origine mexicaine de troisième génération, avait partagé une vidéo émotive sur ses réseaux sociaux, dans laquelle elle dénonçait les expulsions menées par les autorités de l’ICE, les qualifiant d’attaque contre sa communauté. Après avoir supprimé la vidéo, l’actrice a précisé qu’elle exprimait simplement de l’empathie pour les personnes touchées par ces mesures. Cependant, la publication a provoqué une réaction sévère, notamment de la part de Tom Homan, responsable des frontières, qui a suggéré à Gomez de s’adresser au Congrès pour discuter de ses préoccupations.