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Ce mercredi 28 mai 2025, le Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio a accueilli une rencontre d’envergure : l’ouverture officielle du Dialogue national consacré à la refonte du système politique du Sénégal.
Présidé par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, cet événement marque une nouvelle étape dans la volonté de réforme et de modernisation des institutions de la République.
-Trois axes majeurs de réflexion
Les travaux sont structurés autour de trois grands piliers :
1- La démocratie et les libertés fondamentales, avec des échanges sur le fonctionnement des partis politiques, leur financement, ainsi que le statut de l’opposition et les droits civiques.
2- Le système électoral, abordant des sujets sensibles comme la réforme du parrainage, l’introduction du bulletin unique ou encore la fiabilité du fichier électoral.
3- Les réformes institutionnelles, comprenant notamment la transformation du Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle, la création d’un organe électoral indépendant et la révision des attributions de l’organe de régulation des médias.
Présences engagées… et absences notées
Ce rendez-vous national a vu la participation de plusieurs leaders politiques, représentants de la société civile, guides religieux et syndicats. Toutefois, certaines formations telles que l’APR (Alliance pour la République), La République des Valeurs ou encore Les Serviteurs ont choisi de ne pas prendre part à ce processus, évoquant des divergences sur le format ou les objectifs du dialogue.
Un processus qui s’inscrit dans la durée
Prévu jusqu’au 4 juin 2025, ce dialogue national constitue un moment décisif pour poser les bases d’un système politique plus transparent, plus inclusif et mieux adapté aux défis actuels du pays.